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L’espérance ou… le néant

Comment garder la foi, l’espérance dans un monde qui, quoique nous fassions, pensions ou décidions, ne sera plus le même dans moins de 5 ans ? Il faut être aveugle ou désespérément indifférent à tous les évènements majeurs mais aussi à tous les petits signes quotidiens, pour ne pas voir que nous sommes face à un bouleversement inédit de notre société !

Pessimiste ? Non, juste réaliste, fortement interpelée par tout ce que je vois et entends et par tout ce que je ressens au plus profond de mes entrailles… comme un 6ème sens en éveil qui sent le danger s’approcher et qui me tient en haleine. Bienheureux ceux qui continuent leur petite vie tranquille pleine d’insouciance, ceux qui sont obsédés par leurs possessions matérielles, ceux qui vivent dans leur bulle coupés des réalités, ceux qui ne voient pas, ne détectent rien, ne ressentent rien tant ils restent dans une vision microcosmique de leur petit moi ! Tous ceux-là ont une chance extraordinaire ! Qu’ils en profitent car le réveil va être brutal, violent, un choc ! Au fond la seule chose que je leur envie, c’est justement ce temps de naïveté dont je ne jouis plus.

Beaucoup de nos contemporains vivent comme si le monde extérieur n’existait pas en dehors de leur sphère personnelle un peu comme certaines tribus primitives vivent encore à l’âge de pierre sans même savoir ni même pouvoir imaginer qu’à quelques distances de ‘leur monde’, des humains, comme eux, vivent complètement différemment. Le nombre de ces personnes qui vivent dans l’ignorance des autres, de leur place au sein de toute la terre, de l’univers est indéfinissable. Combien ont conscience que tout ce qui se vit a une répercussion sur absolument tout l’ensemble, sur la conscience collective, sur l’état de notre planète et au-delà ?
Le grand réveil n’est plus pour très longtemps…

Même si ma foi demeure car je sais, ressens que tout a un sens caché, profond, qu’avec moi, à travers moi, une conscience divine bien supérieure régit tout, il n’en reste pas moins la douleur morale, spirituelle et quasi physique de toutes les souffrances à venir. Je plains du fond de mon âme tous ceux qui n’ont aucune foi, aucune espérance, rien à qui, à quoi se raccrocher lorsque le monde va basculer dans le totalitarisme, la dictature de quelques uns qui ne laisseront plus aucune liberté d’agir, de croire, de penser, de rêver, où tout nous sera imposé sous peine de funestes sanctions. Comme au temps du roi Hérode qui craignant pour son autorité a voulu faire assassiner le pauvre petit Jésus, aujourd’hui, on assassine la-les religion(s), le spirituel dans son ensemble pour ne faire dépendre l’humanité toute entière que de la suprématie de certains hommes qui s’arrogent le droit de vie ou de mort, de qui doit être pauvre ou nanti, en paix ou en guerre. Pour y parvenir, on monte les nations, les religions, les hommes les uns contre les autres, on sème la zizanie à l’échelle internationale et ensuite on propose des semblants de solutions ! …. Jusqu’à la solution finale imposée !

Et ce temps s’en vient, il est là, sous nos yeux ! nous ne voulons pas le voir car tout est mis en œuvre pour que cela se passe insidieusement, nos préoccupations quotidiennes accaparent nos énergies, la masse d’informations mensongères collectives brouillent les pistes. Mais c’est là, nous pouvons déjà le sentir, le respirer car l’air devient nauséabond à qui sait sentir… et pour pouvoir encore sentir, il faut se préserver des bulles d’espérance, de conscience personnelle et universelle. Sans cela, il sera trop tard, le réveil va surprendre tous ceux qui n’auront rien vu venir, rien voulu comprendre, rien savoir, rien sentir justement car ils auront éteint la petite flamme de la foi, de l’espérance. C’est la seule chose qui nous relie encore aux réalités de ce monde car tout ce que nous avons connu de notre monde va changer, imploser… et ce n’est pas seulement valable que pour notre petite carte de France avec son nouveau découpage de régions, c’est beaucoup plus vaste et ça se déroule, là maintenant sous notre nez à l’échelle planétaire !

Je n’ai pas de solutions pour ceux qui ne croient pas, n’espèrent pas, à ceux-là, il leur sera tout enlevé, ils n’auront vraiment plus rien, juste le néant. Je les plains et j’ai mal pour eux.

L’espérance ou… le néant
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