Dans ce monde qui s’abrutit chaque jour davantage, l’avenir s’obscurcit pour les
générations à venir. Déjà le tonnerre gronde. La tentaculaire machination des puissances occultes étreint les pays du monde entier. Tapie dans l’ombre pendant des décennies, sournoisement, « elle » nous a abreuvés de toutes les fausses libertés qui réjouissaient nos sens, nos ego toujours plus assoiffés, nos
féroces appétits matériels… Telle l’araignée tissant sa toile, la « puissance occulte » a jeté ses filets sur l’humanité. Sanguinaire,
usurpatrice, manipulatrice… sous une apparence de bienfaits, de modernités, de découvertes en tout genre avec notre consentement coupable, « elle » s’est étendue. Car
oui, nous avons joui de tous ses « biens », tiré profit de chaque nouvelle invention. Oui, nous avons bu tout le breuvage qu’elle nous
versait à grand renfort de publicité, de matraquage télévisuel, de films ou de séries occultes. Oui, nous avons cautionné la bête la laissant envahir nos pensées, nos comportements, en la
laissant nous dicter nos modes de vie, en la laissant nous conditionner… Nous avons tout eu, tout accepté, sans broncher. Elle nous annonçait le meilleur, nous avons le pire ! Nous avons
consommé jusqu’à plus soif maintenant il reste à boire la lie !
La machination était tellement parfaite, orchestrée à la mesure près, que rien n’a été laissé au hasard… Et nous, pauvres ignorants que nous étions ou que nous avons bien voulu être, nous nous sommes jetés tête-baissée dans la frénésie de ce « renouveau » qui nous était proposé. Le monde, après son siècle des lumières, croyait ouvrir son millénaire sur l’ultra lumière… Les promesses d’un avenir riche de tout et bien meilleur, sans pauvre ni misère, sans guerre ni violence, un avenir où la maladie serait vaincue et le soin offert à tous, sans souci ni difficulté matériels… s’est ouvert sur le « solde de tout compte » à régler !
Jamais monde n’a été aussi vil, aussi déshumanisé qu’il ne l’est dans ce début de siècle. Partout on crie famine alors que le monde regorge de denrées en quantité infinie, partout on se meurt faute de soins appropriés alors que la recherche n’a jamais autant trouvé de recettes miracles, partout la solitude sévit alors que les moyens de communication n’ont jamais été aussi nombreux, partout on fait la guerre alors qu’on nous avait promis « plus jamais ça », partout les pauvres se multiplient alors que l’argent coule à flot….
Maintenant que nous sommes dans une dépendance quasi-totale, enferrés dans les griffes de la bête, elle ne craint plus de se montrer au grand jour ! Elle s’immisce dans nos vies par tous les trous de nos vies éparpillées. Elle passe par nos puces électroniques multiples, par nos médias corrompus, véritables miroirs aux alouettes, par tous nos moyens de consommations, de communications, par nos fausses valeurs libertines…
Combattre la bête pour la terrasser ? Oui, mais il n’est pas question d’utiliser les mêmes armes destructrices et machiavéliques qu’elle utilise. Ce serait nous corrompre nous aussi. Benoît XVI nous indique les voies à suivre, « ce n’est pas avec le pouvoir, avec la force, avec la violence que le royaume de paix du Christ s’étend, mais avec le don de soi, l’amour porté à l’extrême, même à l’égard de l’ennemi. » L’amour porté à l’extrême ! Tout un programme !
En effet, que faire d’autre sinon que devenir nous-mêmes des Christ ?
Face aux hostilités, il nous faut déployer des trésors de paix, d’amour, de joie et d’espérance. C’est en rayonnant et en élevant notre âme au-dessus des ténébres qui engluent le monde que nous pourrons non seulement nous sauver mais sauver l’humanité du chaos à venir. Une seule ligne de conduite, une seule consigne : suivre à la lettre le Saint Evangile… Jésus est le Chemin, la vérité et la Vie. La VIE !
geneviève vignes